1/ Accueillir ses émotions. Nous sommes conditionnés à un certain type de gestion des émotions. Avez-vous déjà observé combien nous tenons à présenter au monde notre plus beau sourire alors même qu’au fond nous sommes en colère, tristes ou dépités? Nous avons appris très jeunes à enfermer nos émotions afin de ne pas paraître trop “émotionnels”. Afin de nous sentir plus en accord avec nous même, il faut apprendre non seulement à mieux accueillir nos émotions, à les encourager et à les expérimenter totalement. Ainsi, nos émotions ne seront plus enfermées quelque part dont elles jailliront pour nous déranger.
2/ S’autoriser toutes les émotions. De la même manière notre monde nous a incités à classer certaines émotions comme “mauvaises” “non souhaitables”. Il est heureux et profitable de mettre fin à ce processus de classification et de s’autoriser à vivre les émotions que nous ressentons sans préjugés.
3/ S’ouvrir au monde. Lorsque nous autorisons les émotions à nous traverser alors le processus de fermeture prend fin. Et avec l’ouverture qui en résulte nous sommes en mesure de vivre de nouvelles choses, de découvrir des recoins jusqu’ici inconnus de notre personne et aussi de poser les yeux sur ce qui a toujours été là mais que nous avions ignoré.
4/ Pardonner. Quelque part en chacun de nous dort une victime des autres, du système, de la vie, du destin. Nous portons tous en nous du ressentiment. C’est un poison que nous portons en nous comme le disait Nelson Mandela. Les blessures du passé appartiennent au passé et le ressentiment nous empêche de les laisser au passé, nous les invitons dans notre présent où elles reviennent nous déranger. Pardonner permet de vivre un présent tout neuf.
5/ Se pardonner. De la même manière ce qui est fait et fait et nous sommes le résultat de toutes nos erreurs. Ces erreurs sont regardées comme des fautes, impardonnables parfois, autour desquelles nous construisons regret et remord. Se pardonner à soi c’est aussi laisser le passé dans le passé et être à même de ne pas réitérer l’erreur, de ne pas s’enfermer avec elle, d’aborder le présent sans crainte ni sentiment inutile. De s’ouvrir, encore un peu plus.
6/ La conscience du moment présent. J’ai déjà beaucoup écrit là dessus. Mais comme une conséquence des 5 points ci-dessus s’inscrire dans le ici et maintenant permet de trouver le calme et la paix. C’est le début d’un processus d’expansion de la conscience et d’appropriation du soi qui mène vers une vie pleine de rires et de richesse.
7/ Se débarrasser des fausses croyances. Venues des autres ou de sa propre expérience, nous sommes tous faits de fausses croyances. Sur ce qui est bon ou mauvais, ce dont nous sommes capables, sur ce qu’il est bon de croire, d’attendre, de penser etc…A cause des fausses croyances nous perpétuons les déceptions, les angoisses, les attentes vaines. En s’autorisant un regard neuf et innocent sur ce qui est nous nous ouvrons à une expérience heureuse que nos croyances auraient probablement empêchée.
8/ S’affranchir des répressions. Nous sommes inconscients de la répression que nous exerçons sur nous mêmes et des tensions qu’elle génère. Qu’elle trouve sa source dans la morale, la culpabilité, l’image que nous renvoyons, nos rêves, nos gênes, nos a priori ou dans d’autres parties de nous, la répression n’a qu’une conséquence, c’est de limiter ce que nous sommes et le monde dans lequel nous vivons. Vivre sans répression c’est vivre une aventure sans limite.
9/ Prendre conscience que les étiquettes ne sont pas la réalité. L’homme a un mental dont il se sert notamment pour créer des étiquettes, des labels, qui colorent la représentation qu’il a du monde. Une fois admis le fait que l’étiquette, la représentation du monde, n’est pas la vérité mais une représentation de la vérité, nous sommes en mesure d’explorer cette représentation et de nous en libérer.
10/ Se libérer des attentes. Nous sommes faits des promesses que nous nous sommes faits à nous même. Plus jamais ceci, plus jamais cela. Je ne veux plus ceci, je ne ferai plus jamais cela. Notre premier juge, notre premier geôlier est celui là même que nous avons crée par les mille promesses faites à soi même. Le droit de ne pas tenir ces promesses, nous devons nous l’arroger. Changer d’avis, s’autoriser à aimer ce que l’on aimait pas, être incohérent et inconsistant, s’autoriser à trahir sa promesse, sa parole.
11/ Accueillir nos peurs. Décharger notre mental de l’obligation de tenir nos peurs à distance, d’éviter les situations qui nous angoissent est une énorme libération. Une fois considéré le fait que nos peurs ne sont pas présentes mais qu’elles sont créées par notre imagination qui s’enracine dans le passé et se projette dans le futur, nous apprenons qu’ici et maintenant il n’y a rien à redouter. S’asseoir en face de sa peur c’est la neutraliser.
12/ Ne pas avoir peur d’avoir peur. Chacun de nous a dû affronter une expérience qu’il redoutait et nous savons tous à quel point nous avons du potentiel. Nous sommes à même d’affronter la vie, de vivre des choses difficiles et de s’en remettre; Tout fini par passer et notre potentiel nous permettra toujours d’avancer.
13/ Accueillir le silence et le non agir. Dans un monde de faiseurs, le farniente n’est pas promu. Dans un monde de bruits et de paroles, le silence ne l’est pas non plus. Mais au fond de nous nous sommes des êtres humains, pas des faiseurs humains. Nous sommes faits de non agir et non pas d’actes. Nous sommes plus que nos actes qui ne peuvent pas nous décrire. Et au fond de nous nous sommes faits de silence, pas de bruit. Nous avons peur de nous asseoir dans le silence pour ne rien faire et être le témoin de ce que nous sommes.
14/ Se relaxer. Notre corps est sous tension, notre mental est sous tension, tout notre être est sous tension. Entre les contraintes extérieures et les contraintes intérieures nous nous usons dans la tension. Se relaxer est le premier pas vers le mieux être.